4 décembre 2012
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Les blancs, les paroles avares, Nous ne saurions les esquiver. Il suffit que demeurent, rares, Des feux qu’il faudra approuver. Tout ce que nous pourrons rêver : Le désert, la plaine, la plage Et que nous nommerons passage Mettra un terme à notre errance. Nous aborderons ce rivage Les yeux noyés dans notre enfance. * Nous avons voué nos mots au large Et sommes revenus au port Le corps dévasté par la charge D’une nuit qui fut sans report, Nuit dont nous récusons l’apport. Notre voix s’accorde au silence Qui résilie l’impatience. L’aube atténue notre débâcle, Mettant à nu toute présence : Il n’est de prix pour le miracle. |
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édition
printemps des poetes |
2005 | |||
genre
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Poèmes polymorphes |