12 avril 2017
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Un vent léger
Le soleil à l'horizon
Augurent
Des images fleuries.
Le chant des oiseaux
Les sons de la rivière
Interprètent
Une chanson douce.
Le blanc des monts
Le vert des sapins
Se mélangent
Au bleu du ciel.
L'herbe tendre des champs
L'eau pure des cascades
Annoncent
Le renouveau.
Les prairies d'alpage
Les gentianes bleues
Renaissent
Au printemps.
Le bleu du lac
Les reflets rouges
Sombrent
A l'aube de la nuit.
PG 4 Avril 2017
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poésie
21 décembre 2015
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23:54
C'est tout et ce n'est rien,
tout juste un fait d'hiver.
Il surgit de la brume,
il a froid, vous aussi:
- Vous n'auriez pas du feu?
ou une cigarette?
- Ah...Je ne fume pas.
Tout bas, il dit : "Merci"
Un peu plus loin, des mots
à nouveau vous arrêtent...
Non, vous ne rêvez pas :
il récite des vers!
Vous repartez gaiement,
le froid semble adouci,
Et le son de sa voix
longtemps flotte dans l'air.
L'hiver pour vous depuis,
est un temps de poète.
Ar Louarn
2015
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poésie
13 novembre 2015
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Demain quand je serai vieux
des jeunes réfugiés d'un pays lointain me rendront visite
leurs paupières la liberté
leurs yeux des étoiles
leurs bras des mots
que j'ai oubliés sur les herbes de mon pays depuis de longues années
je distinguerai sur leurs traits mes yeux que je ne vois plus désormais
et je verrai
le réfugié n'est enterré que dans sa langue
il l'a enterrée comme une graine dans son coeur quand il est devenu réfugié
elle s'épanouira quand son corps s'anéantira
et grandira...grandira au point de devenir une tombe
j'ignore cela maintenant
mais je le saurai quand ils m'interrogeront sur mon pays
je leur répondrai avec des feuilles de citronnier enfouies dans un vieux cahier
Traduction Lionel Donnadieu
https://youtu.be/4eHblYAWiGw
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poésie
4 août 2015
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Tout le monde est d'accord: c'est un bien bel été
L'enfant, les pieds dans l'eau, dit sa récitation.
C'est vrai, l'école est loin, les vacances: c'est chouette,
Mais la fable est jolie; son imagination
Rend l'histoire si vraie que tout ce qu'il souhaite
C'est qu'un dauphin surgisse et se mette à sauter
Pour prendre le soleil et, sans hésitation,
Le plonger dans la mer! Youpi! Non, c'est raté.
Il reste que l'été est un temps de poète.
A.L (membre d' "un temps de poète") - juillet 2014 -
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poésie
26 juillet 2015
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Nous qui sommes rescapés
de la nuit des étoiles
Nous qui sommes
descendants lointains
du rayonnement stellaire
poussière dans l'univers,
poussière de l'univers
et univers nous-mêmes
ne nous laissons pas éparpiller
comme cendres refroidies
ne nous laissons pas éteindre
essayons de briller
rayonnons plus fort
essayons de donner
un peu plus de lumière
répandons en nous
et autour de nous
un peu plus de clarté
Nous portons en nous
notre étoile future.
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19 juillet 2015
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18:02
Il meurt lentement
celui qui ne voyage pas,
celui qui ne lit pas,
celui qui n'écoute pas de musique,
celui qui ne sait pas trouver
grâce à ses yeux.
Il meurt lentement
celui qui détruit son amour-propre,
celui qui ne se laisse jamais aider.
Il meurt lentement
celui qui devient esclave de l'habitude
refaisant tous les jours les mêmes chemins,
celui qui ne change jamais de repère,
Ne se risque jamais à changer la couleur
de ses vêtements
Ou qui ne parle jamais à un inconnu
Il meurt lentement
celui qui évite la passion
et son tourbillon d'émotions
celles qui redonnent la lumière dans les yeux
et réparent les coeurs blessés
Il meurt lentement
celui qui ne change pas de cap
lorsqu'il est malheureux
au travail ou en amour,
celui qui ne prend pas de risques
pour réaliser ses rêves,
celui qui, pas une seule fois dans sa vie,
n'a fui les conseils sensés.
Vis maintenant!
Risque-toi aujourd'hui!
Agis tout de suite!
Ne te laisse pas mourir lentement!
Ne te prive pas d'être heureux!
Muere lentamente quien no viaja,
quien no lee,
quien no oye música,
quien no encuentra gracia en sí mismo.
Muere lentamente
quien destruye su amor própio,
quien no se deja ayudar.
Muere lentamente
quien se transforma en esclavo del hábito
repitiendo todos los días los mismos trayectos,
quien no cambia de marca,
no se atreve a cambiar el color de su vestimenta
o bien no conversa con quien no conoce.
Muere lentamente
quien evita una pasión y su remolino de emociones,
justamente éstas que regresan el brillo a los ojos
y restauran los corazones destrozados.
Muere lentamente
quien no gira el volante cuando está infeliz con
su trabajo, o su amor,
quien no arriesga lo cierto ni lo incierto para ir
atrás de un sueño
quien no se permite, ni siquiera una vez en su vida,
huir de los consejos sensatos...
Vive hoy !
Arriesga hoy !
Hazlo hoy !
No te dejes morir lentamente !
No te impidas ser feliz
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11 juillet 2015
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00:34
Je crois en ceux qui marchent
à pas nus
face à la nuit
Je crois en ceux qui doutent
et face à leur doute
marchent
Je crois en la beauté oui
parce qu’elle me vient des autres
Je crois au soleil au poisson
à la feuille qui tremble
et puis meurt
en elle je crois encore
après sa mort
je crois en celui
qui n’a pas de patrie
que dans le chant des hommes
et je crois qu’on aime la vie
comme on lutte
à bras le corps
Jean-Pierre Siméon, Sans frontières fixes, éd. Cheyne
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30 juin 2015
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Merci au cheval aveugle
à la crinière musicale,
merci à la lenteur,
à l’oeil qui marche
sous nos draps,
merci à l'ensommeillement,
au cri de la colère,
merci aux âmes
qui chantent la mélancolie,
merci au miracle
du proche sur le lointain,
à l'école buissonnière,
merci au désert,
à cet amour qui renaîtra
comme un zeste de neige
sur notre embaumement
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23 mai 2015
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La poésie témoigne quand le voyage est sans retour
Clandestines
Dans le repli
D’une vague argentée
De jeunes corps
S’échouent
Rêves
Passeurs d’écume
Entre vos continents
La mer
À ses remous
Au-delà
De ses nouvelles frontières
Clandestines
La mer
À de funestes
Rendez-vous.
À tous les migrants clandestins portés disparus en mer.
( Extrait de Nuits de cartons aux Editions du Chasseur Abstrait )
http://www.lacauselitteraire.fr/le-scalp-en-feu-v
© Valérie Constantin - plasticienne (http://www.lechasseurabstrait.com/valerieconstantin/)
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30 août 2014
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22:22
- Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis? Ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d’une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L’or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages !
Le Spleen de Paris I (Petits Poèmes en Prose)
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